Une semaine de découverte à travers le Parc National des Cévennes entre slow-life, tourisme green et rencontres avec des producteurs locaux.
Caractéristiques
Slow tourisme : prendre le temps d’explorer
Florac, capitale écoresponsable
Des hébergements en mode green
A la rencontre des locaux
Budgets
670€, hors transports
Meilleure saison
Printemps
Automne
Localisation
Durée moyenne
Jour(s)
7
Cela fait plusieurs années que je m’intéresse à l’écologie sous toutes ses formes, mais je n’avais jusque-là pas inclus le voyage dans mon approche. J’ai eu envie de tenter l’aventure pour une semaine de vacances en mode green. J’ai choisi la Lozère, et plus particulièrement le Parc National des Cévennes, pour son accessibilité depuis Montpellier et pour ses démarches écotouristiques. En plus, j’ai récemment investi dans un vélo de randonnée, c’est l’occasion parfaite pour l’essayer ! Au programme de ces vacances : slow-life, tourisme green et rencontres avec des producteurs locaux.
Les vélos sont prêts
Et les sacoches légères – J-1
Demain, c’est le départ ! Plus tôt dans la semaine, on a amené les vélos faire une petite révision pour être paré en cas de problèmes. Ils sont comme neufs ! Maintenant, il est l’heure de s’atteler à la préparation des sacoches que l’on fixera sur les vélos. On a bien compris qu’il fallait voyager léger, alors, on emmène avec nous le strict minimum ! Et puis, comme on sera chaque soir dans un logement différent, pas besoin d’une tente et de tout le matériel de camping. Et surtout, ne pas oublier le kit d’outils de réparation, on est jamais à l’abri d’une crevaison !
La démarche écologique
Ca commence d’abord par le transport ! – Jour J
C’est à la gare de Montpellier qu’on débute notre séjour écoresponsable : l’écologie, ça commence par les transports. 2h plus tard, nous voilà arrivés à notre destination : Villefort. Pour prendre la température des dénivelés et de nos mollets, on se dirige tout de suite vers le village de Vialas. De sacrés coups de pédale nous attendent ! C’est aussi ça, les Cévennes ! Ca grimpe, mais, que les paysages sont beaux à vélos ! Et quelle chance d’avoir le temps d’apprécier, à chaque virage, les reliefs qui défilent.
Ca vaut le coup d’oeil
Le jardin de Fangouse. Ce jardin partagé possède plusieurs composteurs ainsi qu’une serre-poulailler qui permet de récolter des œufs frais et des plants potagers et légumes d’hiver. Il est géré par l’association Les jardins en partage, qui met à disposition des jardins à cultiver et sensibilise le public sur des actions de développement durable.
Rencontres avec des producteurs locaux
Et découvertes culinaires – Jour 2
Aujourd’hui encore, on avance sur notre tracé, et pour cause, 800 mètres de dénivelés nous attendent ! Autant les avaler dès le matin et profiter d’un après-midi plus tranquille. En chemin, on en profite pour faire une pause ravito (et culture !) chez les ruchers de Bastien. Cet apiculteur passionné nous raconte l’histoire de son miel et - surprenant ! - de la transhumance de ses ruches selon les floraisons. Quelques dégustations, un pot dans la sacoche et quelques coups de pédale plus tard, nous voilà arrivés à Cassagnas, pout terminer cette journée par une dégustation de délicieux fromage de chèvres et une nuit à la Chèvrerie des Felges.
Au cœur du Parc National des Cévennes
Florac, capitale écoresponsable – Jour 3
Cap sur l’épicentre de notre séjour écolo - Florac. Une petite heure de vélo suffit à la rejoindre depuis Cassagnas. Siège du Parc National des Cévennes et sous-préfecture de Lozère, cette bourgade regorge d’adresses écoresponsables ! Et c’est d’abord à l’Atelier Tuffery que l’on se rend. Saviez-vous que le blue jean est made in Cévennes ? Depuis 1892, la famille Tuffery se transmet un savoir-faire peu commun - celui de tailler le denim - de père en fils. C’est à la Lozérette que l’on termine notre journée en commençant par le dîner qui propose un mélange gastronomique de saveurs locales. Tout ça accompagné de vins suggérés par Pierrette, maître sommelière de renom.
Coup de cœur
L’air est si pur dans le Parc National des Cévennes, et la pollution lumineuse si faible, qu’on peut y observer les étoiles et la voie lactée. Le Parc est d’ailleurs la plus grande Réserve Internationale de Ciel Etoilé d’Europe depuis 2018.
De la spéléo
Pour compenser le vélo – Jour 4
Pas de déplacement, mais parce qu’on déborde d’énergie, c’est spéléo aujourd’hui ! C’est avec Sport Nature Lozère que l’on découvre cette pratique et c’est à la grotte de Castelbouc que l’on se rend. Après avoir enfilé l’équipement de la tête aux pieds (casque, lampe frontale, combinaison), on pénètre dans les entrailles de la Terre : on rampe, on se faufile, on contourne, bref on se donne ! Et la récompense et d’autant plus belle : une cavité entière rien que pour nous, éclairée à la seule lumière de nos lampes. On examine les moindres recoins et on se sent comme de vrais explorateurs !
Cap sur le Méjean
Et ses trésors – Jour 5
Ce matin, #backontrack sur nos fidèles destriers, on emprunte la D16 et on grimpe, on grimpe, on grimpe… jusqu’à arriver sur le Causse Méjean. Malgré le soleil qui tape, il fait plus frais sur le plateau, et le vent souffle plus fort. L’effort en vaut quand même la chandelle : les paysages s’étirent à perte de vue et se rejoignent au loin avec le ciel. On roule jusqu’au hameau de Hures-la-Parade puis jusqu’au Moulin de la Borie. C’est ici que l’on découvre un patrimoine culturel ancien, ainsi que le métier de meunier et les différents procédés de fabrication des farines. Et bien sûr, on repart avec quelques kilos de farine bio dans nos sacoches pour mettre dans nos gâteaux préférés ! Heureusement qu’il nous reste (presque) que de la descente !
Ça vaut le détour
Depuis le Moulin de la Borie, faites un petit détour et profitez-en pour découvrir l’Aven Armand et ses merveilles ! Tentez l’aventure comme Jules Vernes, en descendant en rappel les 75 mètres du puit naturel.
Pour y accéder depuis le Moulin de la Borie, accédez d’abord au village de la Parade, puis de la Retournade avant d’arriver à l’Aven Armand. Comptez environ 15 minutes.
En roue libre
Direction les Gorges de la Jonte – Jours 6 et 7
Ce matin, cap à l’Est, pour découvrir, avant de quitter le Causse Méjean, les chevaux de Przewalski où nous avons rendez-vous pour une découverte immersive. Nous apprenons l’histoire du cheval de Przewalski, son environnement et sa réintroduction progressive en Mongolie depuis la réserve du Causse Méjean. Un voyage dans le temps et dans l’espace enrichissant. On quitte finalement le Causse Méjean via la D63 en direction de Meyrueis, dernière étape de notre séjour au Château d’Ayres. C’est d’ici que nous partirons demain pour rejoindre Millau et sa gare SNCF pour rentrer à Montpellier des souvenirs plein les jambes, les papilles, et les yeux. Une chose est sûre, cet essai d'expérience écotouristique n’est que la première d’une longue série !
Infos pratiques
Pour votre prochaine micro-aventure écoresponsable en Lozère, on vous guide : Lozère Tourisme recense toutes les activités, hébergements, producteurs, acteurs… ayant une démarche écotouristique. Vous n’avez plus qu’à choisir ! Et pour découvrir le tracé de l'itinéraire, c'est par ici.
Où manger, où dormir, que faire ?
Hébergements écotouristiques, restaurants bio ou végétarien, activités éco-responsables… Voici tous les #mustdo sur votre chemin.
ASSOCIATION TAKH - CHEVAUX DE PRZEWALSKI
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