Partez à la rencontre des animaux sauvages de Lozère, des colosses de la Terre aux géants des airs.
Caractéristiques
Rencontres sauvages
Des colosses de la terre aux géants des airs
Apprenez le mode de vie de chaque animal grâce aux experts et guides présents sur place
Budgets
Enfant (hors hébergement et repas)59€
Adulte (hors hébergement et repas)73€
Meilleure saison
Printemps
Automne
Localisation
Durée moyenne
Jour(s)
2
Depuis toujours, je suis passionnée par l'observation du monde animal, et dès que je le peux, je sors mes jumelles pour admirer la faune sauvage. J’ai inculqué cette passion à Noémie et Enzo, mes enfants. Eux aussi adorent les animaux, mais ils n’ont pas toujours la patience et le calme nécessaire pour les observer dans leur milieu naturel. C’est pourquoi je les ai emmenés sur les traces de la faune sauvage en Lozère pendant 2 jours, sans oublier les jumelles !
À la rencontre des bisons
Ces géants venus d’Europe
Pour notre arrivée en Lozère, nous prenons tout d’abord la route de la Margeride, et plus particulièrement de Sainte-Eulalie. 10h, nous voilà devant la réserve pour l’ouverture. Nous montons à bord d’une calèche tirée par des chevaux pour rencontrer les bisons d’Europe. Après quelques centaines de mètres à s’enfoncer dans les bois, Noémie et Enzo découvrent leurs premiers bisons ! Eux, qui sont d’habitude très bavards, en restent bouche bée. À quelques mètres de nous seulement, se dressent 3 bisons, dont un qui mesure près de 2 mètres de haut pour 1 tonne, nous explique Estelle, notre guide et cochère. Impressionnant ! Un peu plus loin un autre groupe de bisons paissent tranquillement. Enzo fait le compte, il y en a 7 ! Quelle joie d’observer les bisons de si près, sans les déranger ! Une chose est sûre, les enfants sortent de la réserve avec des étoiles pleins les yeux. Et ce n’est qu’un début !
Les loups du Gévaudan
Une bête de parc
Après cette première visite pour le moins colossale, nous nous rendons un peu plus bas en Margeride, voir les Loups du Gévaudan. Tout aussi sauvages que les premiers, nous entrons dans un parc où les loups vivent en semi-liberté. Nous nous rendons d’abord, sans un bruit, vers l’espace des loups du Canada. Ils sont bien là, à nous observer de loin, avec leurs robes foncées. Puis, nous découvrons tour à tour les loups de Pologne et d’autres loups du Canada avant de rejoindre à 15h30 la visite guidée. Notre guide nous explique les différents rôles qu’ont les loups au sein de la meute : mâle Alpha, mâle Oméga, mâle Bêta… Les loups viennent au plus près des barrières et vitres grâce aux friandises apportées par la guide. Parfait pour la photo souvenir !
Zoom
Pour observer et écouter les loups du Gévaudan, il est possible de passer une nuit au sein du parc ! Attention, les loups étant plus actifs la nuit, vous risquez de frissonner… de bonheur !
Sur les traces des chevaux de Przewalski
Cap sur le Causse Méjean
Après une bonne nuit de sommeil réparatrice à rêver des hurlements des loups et de rencontres insolites avec les bisons, nous mettons le cap sur le Causse Méjean et ses paysages semblables à la Mongolie. C’est entre autre pour cette raison que l’association Takh a décidé de faire du village du Villaret une réserve destinée à la réintroduction des chevaux de Przewalski. Nous entrons dans la réserve accompagnés d’un scientifique travaillant sur la réintroduction des chevaux de Przewalski, ces chevaux aux airs préhistoriques. On sort nos jumelles lorsqu’on les voit arriver de loin. Avec un peu de patience, beaucoup de silence et en restant groupés pour ne pas les effrayer, ces chevaux sauvages se rapprochent doucement et nous offre un spectacle incroyable. Une vraie rencontre sauvage !
Les vautours des Gorges de la Jonte
Observation depuis la Maison des Vautours
Pour terminer cette épopée sauvage en Lozère, c’est dans les Gorges de la Jonte que nous nous rendons. Nous venons ici à la rencontre des géants des airs : les vautours. Réintroduits dans la région depuis les années 80, 4 espèces sont maintenants visibles : le vautour Fauve, le vautour Moine, le vautour Percnoptère et le Gyapète Barbu. Pour mieux comprendre leurs particularités, nous visitons le musée qui retrace leur Histoire, de leur disparition jusqu’à leur réintroduction, ainsi que les vidéos montrant des colonies entières de vautours. Nous accédons enfin à la terrasse et aux lunettes d’observation. 1, 2, 3, 4… On en repère des dizaines dans le ciel ! Comme direz les experts, ça vole aujourd’hui ! Difficile de les reconnaître de loin, alors on se remémore ce que l’on vient d’apprendre dans le musée : les plus grands et plus foncés, ce sont les vautours moines (avec une envergure pouvant aller jusqu’à 3 mètres !). Les vautours fauves quand à eux, ont la tête presque déplumée. L’observation n’en est que plus belle avec le panorama qui s’offrent à nous… Noémie et Enzo auront au moins appris une chose, c’est qu’il faut observer et écouter dans le silence pour approcher la faune sauvage. C’est de bonne augure pour nos prochaines sorties familiales !
Conseil d’expert
Pour prolonger votre séjour sauvage en Lozère, partez écouter en automne le brame du cerf dans les Cévennes ou sur l’Aubrac. Animaux complètement sauvages, votre guide vous emmènera dans les meilleurs coins pour écouter ce cri puissant. Les plus chanceux auront même peut-être le bonheur d’en apercevoir… À bon entendeur !
Rencontres sauvages en Margeride, Elsa & Cyril ont testé pour vous ! De la nuit proche des meutes de loups à la découverte des bisons d’Europe, ils vous racontent sur leur blog, leur épopée sauvage en Lozère.
Où manger, où dormir, que faire ?
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PARC DES LOUPS DU GEVAUDAN
ASSOCIATION TAKH - CHEVAUX DE PRZEWALSKI
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