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Sur la route des châteaux de Lozère

Patrimoine culturel

En 1724, le Père l'Ouvreveul a recensé jusqu’à 136 châteaux. Certains ont, depuis, disparu. Mais d’autres continuent de témoigner de la richesse du Gévaudan qui compta, jadis, huit grandes baronnies parmi les plus riches du Languedoc. Beauté de l'architecture, élégance de la décoration, vérité du terroir et territoire d'exception, certains châteaux offrent une expérience unique et un charme particulier.

Lezbroz

Le château de la Baume

Au Moyen Âge, la baronnie de Peyre était l’une des plus puissantes à régner sur le Gévaudan. Leur château fort ayant été détruit durant les guerres de Religion, les seigneurs de Peyre, Antoine de Grolée et son épouse Marguerite de Soulatges, décidèrent en 1630 de faire construire le château de la Baume et d’y transférer le siège de la baronnie. Propriété de la famille de Las Cases depuis deux cents ans, le château de la Baume, habité toute l'année, est classé monument historique depuis 1973. Et sa visite réserve bien des surprises. Elle débute par la partie ancienne, l’aile nord qui comprend la salle la plus grande du château, une salle de billard de 120 m². Puis elle traverse une série de pièces dont une salle à manger, plutôt rare à l’époque, et le cabinet de travail de César de Grolée. Ayant hérité du domaine, ce dernier entreprit de faire décorer le château par des artisans locaux avant de se lancer dans des travaux d’agrandissement qui forment aujourd’hui l’aile sud.

Château de la Baume
Lezbroz


Le château de La Caze

Il aurait été construit à la fin du XVe siècle. Classé monument historique, le château de La Caze abrite la « chambre des Nymphes ». Au plafond, Prunier (XVIIe siècle) a peint les huit femmes qui se succédèrent à la tête de la seigneurie. Il paraît que leurs rires résonnent parfois dans la bâtisse de caractère... Prison lors de la Révolution, reconstruit au début du XXe siècle, le château est désormais un hôtel de luxe au sein d’un parc d'arbres centenaires.

Château de la Caze
Elsa Guérin


Le château de Calberte

Daniel et Irène Darnas ont construit leur vie sur des ruines… celles du château de Calberte. « Cet endroit a une âme », assurent l’orfèvre passionné d’art roman et son épouse. Depuis 1964, le couple se consacre à la restauration de leur bien, sauvant cet édifice abandonné au XIVe siècle. La partie la plus ancienne fut achevée en 1976, et entre 1983 et 2005, des fouilles archéologiques ont été entreprises sur ce site médiéval au-dessus du Gardon. Les châtelains racontent leur aventure, photos à l’appui pendant la période estivale.

Le château de Saint-Alban

Son portail et ses galeries en arkose (grès rose) lui donnent un air de théâtre italien. Mais ce n’est pas le seul attrait de cette forteresse médiévale située sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Le comte de Morangiès en fit l'un des points de ralliement des battues contre la Bête du Gévaudan qui endeuilla le pays entre 1764 et 1767. Il abrita pendant plus d’un siècle le premier asile de Lozère, avant d’accueillir aujourd’hui l’Office de Tourisme.

Château de Saint-Alban
Benoit Colomb - Lozère Tourisme


Le château de Saint-Julien-du-Tournel

Depuis ses six tours, on aperçoit le Mont-Lozère. Bâti par la famille du Tournel sur un éperon rocheux qui domine la haute Vallée du Lot, il remplit d’abord son rôle de château de défense. Du temps où le château de Saint-Julien-du-Tournel était habité, il fallait d’ailleurs franchir sept portes avant d’y pénétrer. Son allure imposante lui vaut désormais de servir de décor. Vu dans le film « Saint-Jacques… La Mecque » de Coline Serreau, il fut l’un des lieux de tournage de la série française Hero Corp de Simon Astier.

Le château de Castanet

C’est à son inscription au titre des monuments historiques que le château de Castanet doit de ne pas avoir été englouti lors de la construction du barrage de Villefort ans les années 1960. Bâti à la fin du XVIe siècle, il est utilisé pendant deux siècles par la famille Isarn, puis vendu à la Révolution comme bien national. Après une complète restauration suite à un incendie, le château de Castanet, dont le nom vient de "châtaigner " en occitan, a rouvert ses portes en 2006.

Château de Castanet
Benoit Colomb - Lozère Tourisme


Le château de Miral

Dressé au XIIe siècle au-dessus du confluent du Tarn et de la Runes puis tombé en ruines, le château de Miral a été remis en état par les époux Fauterelle. L’ancien fief catholique en pays protestant est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1984.

Le château de la Garde-Guérin

Sur un plateau battu par les vents, le château de La Garde-Guérin occupe une place stratégique. Refuge pour les voyageurs et pèlerins surpris parla rigueur du climat, il servit de péage sur le chemin de Régordane au XIIe siècle facilitant les échanges entre Auvergne, Languedoc et Méditerranée. Une visite s’impose dans le village fortifié, très bien conservé. Le village est classé au titre des Plus Beaux Villages de France.

Château de la Garde Guérin
Itinera Magica


Le château de Roquedols

Sa haute silhouette rectangulaire émerge de la vallée du Bétuzon. Le linteau de sa porte d’entrée mentionnant la date de 1534 laisse supposer que sa construction remonte au XVIe siècle. Le nom du château de Roquedols signifie en tous cas « roche tendre » ou « roche douce ».

Château de Roquedols
Aurélien Desmiers

Partez à la découverte de tous les châteaux de la Lozère...

Publié par

ClémenceMillet

01/06/2022
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