On a toujours mille excuses pour revenir en Lozère. Mais pour qui est un jour témoin de la floraison des narcisses sur l’Aubrac, plus besoin de se laissez conter fleurette.

Jonquilles et narcisses
Les tapis jaune et blanc de l'Aubrac
Au sortir de l’hiver, quand la neige s’estompe progressivement, le territoire se pare d’un manteau blanc aux nuances printanières. Pour quelques semaines et par milliers, narcisses et jonquilles déploient ainsi légèreté et fraîcheur sur le plateau de l’Aubrac, au grand bonheur des randonneurs. Mais au-delà de ce spectacle dont la courte durée ajoute à la beauté, ce sont 2000 sortes de plantes différentes qui recouvrent ces hautes terres lozériennes au fil de l’année.
Fleurs sauvages
Qui parfument et ravissent les papilles
Une flore sauvage aussi riche qu’exceptionnelle qui donne aux miels du territoire leurs caractères si singuliers et dont les utilisations diverses s’additionnent aux plaisirs des yeux. La gentiane (Gentiana lutea), célèbre pour ses propriétés apéritives, apporte son amertume à la Suze ou au Picon, quand l’Arnica des montagnes offre ses vertus à la pharmacopée, et le narcisse à la parfumerie. Le Calament à grandes fleurs, emblématique « thé d’Aubrac » à l’odeur finement mentholée et épicée, est quant à lui ramassé depuis toujours par les habitants du coin et consommé infusé. En accord avec le lieu, on le dit puissant et ancré. Le goût de sa terre pardi. À moins que ça ne soit celui du reviens-y...
JustineFIRMIN
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