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Rencontre avec les derniers chevaux sauvages au monde !

Regis Domergue

Caractéristiques

Au cœur du Causse Méjean, petite Mongolie française

Immersion dans une réserve de Chevaux de Przewalski

Visite commentée par un scientifique

Budgets

Adulte 55 €

Enfant (12-18 ans)25 €

Meilleure saison

Printemps

Eté

Localisation

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Durée moyenne

Jour(s)

1

Recommandé par
Elsa

Pour vous, les vacances sont faites pour être dépaysé ? Alors, on a la destination qu’il vous faut. Tout près de chez vous. La Mongolie ! Non, vous ne rêvez pas, la Mongolie s’est invitée en Lozère, sur le Causse Méjean. Paysages steppiques et densité de population proche du néant, on s’y croirait. Il y a même une réserve de chevaux de Przewalski, les derniers chevaux sauvages de notre planète, venus tout droit de Mongolie ! Pour les observer, pas besoin de passeport ni de visa. Juste d’un peu de patience… et d’un guide de choix : un scientifique ! A ses côtés, embarquez pour une immersion intimiste et hors du temps, dont vous ressortirez transformé. Et convaincu que la France est #theplacetobedépaysé !

Causse Méjean, un aller simple vers la Mongolie

Le jetlag en moins

Vous croyez que l’on exagère quand on vous dit que le Causse Méjean ressemble à s’y méprendre à la Mongolie ? Voyez par vous-même ! Le Causse Méjean, c’est un plateau calcaire et aride, recouvert de neige en hiver, doré par le soleil en été. Une immense steppe balayée par les vents, peuplée de chardons et de cheveux d’ange. Un pays montagnard, cerné par de profondes gorges, tel une île intérieure. Une terre d’exception, inscrite à l’UNESCO en 2011, où l’élevage et la transhumance sont encore la norme. Et où la nature est reine. Il faut dire que le Causse Méjean ne compte qu’1.4 habitant par kilomètre-carré. C’est 75 fois moins que la moyenne française. Et c’est moins qu’en Mongolie, le pays le moins densément peuplé au monde ! Welcome to the wild side of France !

Causse Méjean
Aymeric Perona
Chardons
Elsa Guérin
Elsa Guérin

Le Villaret, ses chevaux, ses scientifiques

… et vous !

Encore quelques kilomètres sur la D63, à compter les moutons et les cazelles (cabanes de bergers en pierre sèche), et voilà qu’un hameau apparaît à l’horizon : Le Villaret. Un hameau au charme fou et au goût de bout du monde. C’est ici que l’Association TAKH a posé ses valises en 1993. Et ouvert une réserve de chevaux de Przewalski, qui s’étend sur 400 hectares ! Les Przewalski étant des chevaux sauvages, les visites ne peuvent s’effectuer qu’aux côtés d’un scientifique, et en comité très restreint. Vous avez bien fait de réserver votre place, il n’y en aura pas pour tout le monde ! 10h, les 9 participants sont arrivés, la visite peut commencer… Enfin, presque ! Votre guide, expert ès-Przewalski, énonce tout d’abord les consignes de sécurité. Et vous pose une première colle : à votre avis, ça veut dire quoi, « takh » ?  

Picto micro contenu Infos pratiques

Infos pratiques 

L’immersion dans la réserve des chevaux de Przewalski est proposée en petits groupes de 12 participants maximum tous les mardis, jeudis et vendredis de juillet et août. Réservation obligatoire par email : accueil@takh.org. Les visites sont confirmées à partir de 6 adultes. La visite dure environ 2h. La marche d’approche ne présente pas de difficulté, mais mieux vaut prévoir les baskets ! Les enfants de moins de 12 ans sont admis gratuitement. Calme et patience sont de rigueur pour ne pas déranger les chevaux… et pouvoir les observer !

En savoir plus

TAKH, y es-tu ?

A la recherche des chevaux perdus

Verdict : « TAKH », ça signifie tout simplement « cheval » en mongol ! Mais cela aurait tout aussi bien pu vouloir dire « rare ». Victimes de la chasse en Mongolie, mais aussi d’opérations de capture menées par les zoos d’Occident, les Przewalski ont en effet disparu de leur milieu naturel dès les années 1960. Pour sauver l’espèce, il fallait agir ! Et c’est ainsi que la réserve du Villaret a vu le jour. Sur cette terre aux airs de Mongolie, 13 chevaux, venant de zoos des 4 coins de l’Europe, ont retrouvé une quasi-liberté et une vie rythmée par les saisons. Au fil des ans, ils se sont reproduits, permettant la réintroduction de 22 « takh » en Mongolie ! Une belle histoire, n’est-ce pas ? Pendant que votre guide vous la raconte, vos pas vous conduisent à travers des prairies arides parsemées de cardabelles et de chardons bleus. Le temps semble s’être arrêté, il n’y a pas un mouvement à l’horizon. Quand soudain… 

Causse Méjean
Simon Mioni
Causse Méjean
Simon Mioni
Picto micro contenu le saviez-vous

Le saviez-vous ?

Les cardabelles, aussi appelées carlines, sont les gros chardons que vous croiserez sur le Méjean. Fleurissant en été, les cardabelles servaient autrefois de baromètre, de porte-bonheur, de repas (on en mangeait le cœur) ou encore d’outil à carder la laine. Elles sont désormais protégées, alors dégustez-les… avec les yeux !

Regis Domergue

Przewalski, droit devant !

Rien ne vaut le spectacle de la nature

Le groupe se fige. Aux chuchotements succède un silence absolu. Et pour cause, après une petite montée, un nouveau pan du Causse Méjean s’offre au regard. Et au loin, se détachant sur une crête, non pas un, ni deux, mais bien cinq chevaux de Przewalski ! Votre guide rappelle les règles : il est plus que jamais nécessaire de rester groupés et discrets. Les Przewalski sont des animaux sauvages, ils risquent de s’égayer s’ils sentent un danger. C’est donc doucement, mais sûrement, que vous vous approchez des chevaux. Leurs silhouettes se font de plus en plus nettes. Ce sont des chevaux trapus, et plutôt petits, environ 1.30 mètre au garrot. Vous distinguez leur belle couleur caramel (les cavaliers diraient « isabelle » !), leurs crinières en brosse et leurs nez tout blancs, qui semblent enfarinés ! Vous ne parliez déjà pas, mais ce spectacle de la nature réussit à vous laisser… sans voix !

Zoom

  • Les dolines sont des dépressions du plateau calcaire, où l'eau s'accumule, offrant un terrain propice à l'agriculture. Taches verdoyantes au milieu d'étendues plus arides, vous ne pourrez pas les rater !
  • Les cazelles sont des abris en pierre sèche, que les bergers construisaient au fur et à mesure de l'épierrage de leurs terres. Plus ou moins sophistiquées, elles jalonneront votre séjour lozérien.
Aurélien Desmiers

Quelque part entre Mongolie, Dordogne et Pologne

Le Méjean, #theplacetobedépaysé

Longtemps, vous restez là, sans bouger. A observer ces chevaux qui semblent venir d’une autre époque ou d’une autre planète. Sur le chemin du retour, votre guide reprend ses explications. Comportement, adaptation au milieu, réintroduction : tout y passe ! Fidèle à ses habitudes, il vous pose aussi quelques questions. A votre avis, combien y a-t-il de chevaux ? Verdict : 29 takh vivent actuellement en Lozère et près de 100 dans la réserve mongole de Khomyn Tal. Et ces chevaux ne vous rappelleraient pas quelques peintures, par hasard ? Mais si, bien sûr, les peintures de la Grotte de Lascaux ! Et pourquoi s’appellent-ils « Przewalski » ? Euh, c’est le nom d’une région de Mongolie ? Perdu ! C’est un nom polonais, celui de l’explorateur qui les a découverts en 1870 ! Mongolie et Pologne, passé et présent : ne vous avait-on pas prévenu que le Causse Méjean est #theplacetobedépaysé ?

Où manger, où dormir, que faire ?

Votre immersion dans la réserve des Chevaux de Przewalski est peut-être finie… mais le Causse Méjean vous réserve encore bien des surprises ! Vous avez les mollets qui frétillent ? Faites le tour du Méjean à vélo. Vous préférez les belles pierres ? Découvrez l’architecture caussenarde du hameau du Villaret en suivant le sentier d’interprétation, ou visitez le Moulin de la Borie. Fan de rando ? A vous le GRP du Causse Méjean ou la balade du Chaos de Nîmes-le-Vieux. Vous êtes affamé ? Poussez les portes d’une ferme-auberge, pour goûter aux bons produits du terroir. Et si le mercure s’affole, rendez-vous sous terre !

CHAOS DE NIMES LE VIEUX

Massifs et montagnes
FRAISSINET-DE-FOURQUES

Comment venir ? 

Vous habitez en Occitanie ? Le Causse Méjean est tout près ! Alors, oubliez le rythme effréné des traditionnels départs en vacances, et prenez le temps de faire quelques détours. 

  • Depuis Montpellier, délaissez l’A75 au profit de la D986, et traversez ainsi les Cévennes, du Vigan (capitale de la pomme reinette !) au majestueux Mont-Aigoual. Comptez 2h30 de route, plus les pauses. 
  • Depuis Toulouse, faites un crochet par le musée Soulages ou par les caves de Roquefort, puis observez les vautours dans les Gorges de la Jonte, avant de grimper sur le Causse ! Comptez 3h30 de route. 
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